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Source Marie-Claire Par Emmanuelle Ringot

L’hypnose pour perdre du poids.


Et si l'on pouvait perdre du poids rien que par la pensée ? L’hypnothérapeute Jean-Jacques Garet nous a invité à tester l'hypnose pour maigrir.

Récit de l'intérieur.

A 3 mois de l’été, je me suis fixée un objectif : opération bikini ! Fini les complexes et les kilos hivernaux et place aux Instagram de plage et aux crop top. Sauf que voilà, les régimes alimentaires ce n’est vraiment pas pour moi : une fois la première semaine passée, je retombe très (trop ?) rapidement dans mes addictions au chocolat et aux burgers. Alors quand on m’a proposé de découvrir "l’hypnose pour maigrir", j’ai sauté sur l’occasion !

Perdre du poids par le pouvoir de la pensée ? Un peu trop beau pour être vrai...

Perdre du poids par la pensée, c’était presque trop beau pour être vrai. Me voici donc aux portes du Club 13 à Paris, pour assister à l’enregistrement de la première émission « Je maigris avec l’hypnose » diffusée initialement en mai 2016 sur la chaine MCS.

L’objectif ? Offrir aux téléspectateurs curieux, une expérience de l’hypnose sans bouger de leur canapé.

C’est donc Jean-Jacques Garet, hypnothérapeute depuis plus de 25 ans et auteur d’un livre sur l’hypnose pour maigrir, qui sera le maître de cérémonie de cette émission spéciale : quatre rendez-vous pour s’initier à l’hypnose, ouvrir son esprit à cette science de la manipulation cérébrale et commencer à mincir.

Mieux encore, l’hypnothérapeute nous dispense des conseils pour appréhender l’auto-hypnose afin de poursuivre en autonomie dans cette discipline, après la diffusion de l’émission. Entre deux anecdotes, il insiste sur le fait que ses séances sont nettement moins impressionnantes que celles de Mesmer qui hypnotise régulièrement des people à la télévision.

Dubitative, je viens m’asseoir dans la salle du test au milieu de 60 téléspectateurs et quelques autres journalistes.

Relaxation et mise en contact avec "Shaun" le gardien de notre cerveau droit

Après nous avoir expliqué quelles sont les grandes lignes de l’hypnose (concentration, estime de soi, et gestion du subconscient), l'hypnothérapeute nous invite à notre installer confortablement dans les fauteuils en cuir du Club 13.

Jean-Jacques Garet demande alors du silence et un peu de concentration, alors qu’une musique douce retentit. Je ferme les yeux et la séance commence : l’hypnothérapeute nous parle avec une voix envoûtante. Il nous demande de nous concentrer d’abord sur notre main gauche, de sentir les extrémités des doigts et de la lever. Sauf que malgré tous mes efforts, elle ne bouge pas.

Il nous invite ensuite à entrer encore plus loin dans notre subconscient et d'entrer en contact avec "Shaun" le gardien de notre cerveau droit. Shaun, c'est le petit personnage factice qui vit dans notre subconscient. Il est responsable de nos souvenirs mais aussi de nos acquis (langage, vélo, etc.). C'est donc avec lui qu'il faut discuter pour entrer en état d'hypnose. C'est également lui qui gère mes addictions apparemment et donc c’est à lui qu’il faut inculquer de nouveaux réflexes plus sains au niveau de l’alimentation, en se servant des réflexes pavloviens.

Un voyage dans les méandres de l'esprit

L'hypnothérapeute ne cesse de parler de sa voix douce et tient un récit qui semble avoir un sens, mais je n'arrive pas à suivre. De là, mes compères d’hypnose et moi-même sombrons dans un état second d’où l’on ressort qu’après une vingtaine de minutes de ce discours sans fin. Jean-Jacques Garet nous fait donc voyager dans notre esprit, discuter avec Shaun, retrouver des souvenirs de plage, des odeurs... enfin, je crois.

En ouvrant les yeux, je ne comprends pas du tout, ce qu’il a pu se passer. Ma voisine de droite non plus apparemment. En regardant dans la salle, chaque spectateur se retrouve dans le même état : déboussolé, un peu vaporeux et dans une position de lâcher prise total, affalé dans son fauteuil.

Après avoir retrouvé mes esprits, j’essaye de me souvenir de ce qu’il a pu se dire durant les vingt minutes précédentes et c’est le black-out. Au départ du moins. J’ai l’impression que la séance n'a duré que 2 ou 3 minutes et qu'il ne s'est rien passé. Jean-Jacques Garet nous rassure et nous accompagne durant cette phase de réveil où les souvenirs de cette initiation hypnotique remontent un à un.

D’après lui, il faut au moins 4 séances pour apprivoiser l’hypnose, conditionner son corps et bénéficier de ses conseils avant de se lancer en solo.

Au bout d’un mois, la grande majorité de ses patientes assurent avoir perdu entre 2 et 4 kg : de quoi se motiver pour aller au bout de l’expérience. On nous présente en guise de conclusion une journaliste de MCS Bien Etre qui s'est également prêtée à l'exercice en amont, et elle nous dévoile à demi-mots qu'elle est déjà conquise par cette méthode.

Je repars donc motivée et intriguée, avide de poursuivre l’expérience. Et si ça marche, je tenterai bien l’hypnose pour arrêter de fumer ou pour mieux dormir.


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